Depuis plusieurs décennies maintenant, le système de soins en France est considéré comme très performant et le soutien aux patients prodigué par la Sécurité sociale n'est plus à prouver. Les Français, ayant accès relativement facilement aux soins, consomment de plus en plus de médicaments et produits de santé. Au XXIe siècle, à l'ère de la communication et des réseaux sociaux, la publicité est de plus en plus présente autour de nous, touchant tous les types de produits et secteurs, les produits de santé ne faisant pas exception. De l'autre côté du globe, les pays d'Amérique Centrale ont dernièrement affiché une croissance économique accompagnée d'une légère réduction de la pauvreté au cours de ces dernières années. Cependant, l'accès inéquitable aux services, la répartition médiocre et insuffisante des dépenses publiques de santé persistent. Le« ratio dépenses/indicateurs de santé » est souvent utilisé pour décrire l'efficacité de l'utilisation des ressources. Pour les pays de la Région, ce ratio suggère qu'il existe une large marge d'amélioration (1). Malgré tout, l'ère de la communication n'est pas en marge dans ces pays et la publicité bat son plein. Toutes ces campagnes publicitaires auxquelles sont exposés aussi bien les patients que les professionnels de santé (PdS) ont pour but d'informer mais aussi d'influer sur la consommation de produits de santé. Existe-t-il un cadre réglementaire ? Comment les limites de la publicité sont-elles définies pour les produits sur ordonnance, en vente libre ou les dispositifs médicaux ? Quels-sont les points positifs/négatifs de la publicité dans l'accès à l'information ?