Contribution of canine olfaction in the diagnostic strategy of high-risk prostate cancer; a double-blind validation study
Apport de l'olfaction canine dans la stratégie diagnostique du cancer de prostate à haut risque : une étude de validation en double aveugle
Abstract
Prostate cancer diagnosis is confirmed with a prostate biopsy, which is invasive and unpleasant. Adding canine olfaction into the diagnostic protocol could help avoid unnecessary biopsies. This study aims to determine whether dogs can identify ISUP (International Society of Urological Pathology) ≥2 prostate cancer. This double-blind, prospective, validation study included men with suspected prostate cancer between November 2022 and April 2023 in France. They were classified into two groups according to their prostate biopsy results: cases (ISUP ≥2) and controls (ISUP <2 or negative). Seven dogs analyzed their urine. Sensitivity, specificity, positive predictive value (PPV) and negative predictive value (NPV) for canine olfactory detection of ISUP ≥2 prostate cancer were measured and compared with that of prostate MRI versus prostate biopsy. The seven dogs analyzed 151 urine samples, 78 from the case group and 73 from the control group. The minimal and maximal observed values were 54% and 86% for sensitivity, and 69% and 88% for specificity. Five dogs had a sensitivity above 73% and six dogs had a specificity above 75%. The kappa coefficient quantifying agreement between the biopsy result and the MRI PI-RADS ≥3 was 0.17 [-0.14; 0.17], 0.20 [0.02-0.33] for PI-RADS ≥4 and 0.64 [0.5-0.75] for canine olfaction meaning there is a substantial agreement between the biopsy result and canine olfaction. Based on this study, the non-invasive and safe canine olfaction technique seems reliable for diagnosing ISUP ≥ 2 prostate cancer. Combined with prostate MRI, it may improve the decision-making process when choosing to perform prostate biopsies.
Le diagnostic du cancer de prostate repose sur les biopsies prostatiques, geste invasif et souvent mal vécu par le patient. L'olfaction canine est capable de détecter le cancer prostatique à partir de prélèvements d'urine. En complément de l'IRM prostatique, elle pourrait permettre d'éviter certaines biopsies inutiles. L'objectif était de comparer l'efficacité de l'olfaction canine pour le diagnostic du cancer de prostate par rapport aux résultats des biopsies et de l'IRM chez l'homme suspect de cancer de prostate. Étude prospective menée dans deux centres d'urologie et une école vétérinaire française. Les hommes suspects de cancer de prostate ont été inclus de novembre 2022 à avril 2023, et classés en deux groupes, selon le résultat des biopsies de prostate, cas et témoins. Leurs urines ont été recueillies et analysées par sept chiens à l'aide d'un dispositif Quick Sniff en double aveugle. La sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive positive (VPP) et la valeur prédictive négative (VPN) de la détection canine pour le diagnostic de cancer de prostate ISUP ≥ 2 ont été mesurées et comparées à celle de l'IRM prostatique, par rapport aux biopsies prostatiques. 151 prélèvements d'urine ont été analysés par les sept chiens, 78 provenant de patients ayant un cancer de prostate ISUP ≥ 2, et 73 provenant de patients n'ayant pas de cancer de prostate ISUP ≥ 2. La sensibilité de la détection canine pour le diagnostic de cancer de prostate ISUP ≥ 2 variait de 54 à 85% avec 5 chiens au-dessus de 73%, et la spécificité variait de 68% à 87% avec 6 chiens au-dessus de 75%. Le coefficient de concordance kappa de l'IRM PI-RADS ≥ 3 était de 0,17 [-0,14 ; 0,17], de 0,20 [0,02-0,33] pour l'IRM PI-RADS ≥ 4 et de 0,64 [0,5-0,75] pour la détection canine par rapport à la biopsie prostatique. La détection canine est donc significativement plus concordante avec la biopsie prostatique que l'IRM prostatique. L'olfaction canine est une technique fiable, sûre et non invasive pour le diagnostic de cancer de prostate ISUP ≥ 2. En complément de l'IRM prostatique, elle pourrait influer sur la décision de réaliser des biopsies prostatiques et permettre d'éviter un certain nombre de biopsies inutiles.
