Long-term variability of ichthyoplankton in relation to environmental fluctuations and recruitment
Variabilité à long terme de l’ichtyoplancton en lien avec les fluctuations environnementales et le recrutement
Résumé
The study of ichthyoplankton is essential in order to better understand the variability of recruitment. Most of the processes that affect recruitment occur during the planktonic phase. Larval survival is the result of a combination of abiotic and biotic factors. This study aims to identify the impact of environmental variables on the abundance of ichthyoplankton (eggs and larvae) in order to understand the variability of recruitment in the Eastern English Channel and the North Sea. Two species have been investigated: sole (Solea solea) and sprat (Sprattus sprattus). These two species are characteristic of the spring season and represent the majority of species found during sampling. The IGA (Impact des Grands Aménagements) data series for the Gravelines and Penly nuclear power plants is one of the few long-term series (~50 years) available in the Eastern English Channel and the Southern North Sea. Generalised models (linear and additive) as well as ARIMAX models are used. The robustness of the results to the replacement of missing values in the time series were tested. The study revealed that egg abundance was correlated with temperature and spawning biomass for sole and only with temperature for sprat. As for larvae, no robust link was obtained between larval abundance and the environmental variables tested. Finally, no link was found between larval abundance and recruitment in the areas sampled.
L'étude de l'ichtyoplancton est essentielle afin de mieux comprendre la variabilité du recrutement. La majorité des processus qui affectent le recrutement se situent pendant la phase planctonique. La survie des larves résulte d’une combinaison de facteurs abiotiques et biotiques. Cette étude vise à identifier les impacts des variables environnementales sur l'abondance de l'ichtyoplancton (œufs et larves) afin de comprendre la variabilité du recrutement en Manche orientale et en Mer du Nord. Deux espèces sont étudiées : la sole (Solea solea) et le sprat (Sprattus sprattus). C'est deux espèces sont caractéristiques du printemps et constituent la majorité des espèces trouvées lors des échantillonnages. La série de données d’IGA (Impact des Grands Aménagements) des centrales nucléaires de Gravelines et de Penly est une des rares séries à long terme (~50 ans) disponible en Manche et en mer du Nord. Des modèles généralisés (linéaires et additifs) ainsi que des modèles ARIMAX sont utilisés. La robustesse des résultats au remplacement des valeurs manquantes des séries temporelles a été testée. L'étude a révélé que l'abondance des œufs était corrélée à la température ainsi qu'à la biomasse féconde pour la sole et uniquement à la température pour le sprat. Quant aux larves, aucun lien robuste n'a été obtenu entre l'abondance larvaire et les variables environnementales testées. Enfin, aucun lien entre l'abondance larvaire et le recrutement n'a été obtenu dans les zones échantillonnées.
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