Mémoires Année : 2024

Barriers and levers to vaccination against invasive meningococcal B infections (Bexsero®) in children: a study of a population attending pediatric emergency departments at Caen University Hospital

Freins et leviers à la vaccination contre les infections invasives à méningocoque B (Bexsero®) chez l’enfant : étude sur une population consultant aux urgences pédiatriques du CHU de Caen

Résumé

Invasive meningococcal disease (IMD) is a serious pathology, which despite appropriate treatment has a mortality rate of 10%. Serogroup B remains the most prevalent in France. This quantitative, descriptive and single-center study looked at the barriers and levers concerning the MenB vaccination of parents of children aged under 16 consulting the pediatric emergency department of Caen University Hospital. Of the 320 questionnaires analysed, 55.9% of parents were familiar with the MenB vaccine (Bexsero®) and 42.5% of the children whom were consulted had been vaccinated. The arguments in favour of vaccination were that they were provided information by a doctor, that they wanted to protect their children from as many diseases as possible and that meningitis was a serious disease. The arguments against were a lack of experience with the vaccine, unfamiliarity with it and fear of potential side-effects. In our study population, a reimbursement, and having knowledge of a history of meningitidis in the family were significantly associated with vaccination take up. However, there was no significant difference between level of education or medical background and vaccination rates. The eradication of IMD is a major challenge for learned societies: the WHO has created the ‘conquer meningitis’ campaign and the HAS, in 2024, recommends the introduction of a vaccination schedule covering serogroups A, B, C, W and Y in infants, adolescents and young adults. GPs therefore have a crucial role to play in providing information and promoting meningococcal vaccination.
Les infections invasives à Méningocoques (IIM) sont des pathologies graves, avec un taux de mortalité de 10 % malgré un traitement adapté. Le sérogroupe B reste le plus prévalent en France. Notre étude quantitative, descriptive et monocentrique, s’intéressait aux freins et leviers concernant la vaccination MenB des parents d’enfants âgés de moins de 16 ans et consultant aux urgences pédiatriques du CHU de Caen. Parmi les 320 questionnaires analysés : 55,9 % des parents connaissaient le vaccin MenB (Bexsero®) et 42,5 % des enfants pour lesquels ils consultaient étaient vaccinés. Les arguments en faveur de la vaccination sont la délivrance d’informations par le médecin, le fait de vouloir protéger leurs enfants d’un maximum de pathologies et que la méningite soit une pathologie grave. Les arguments en défaveur sont un manque de recul sur le vaccin, la non-connaissance de ce dernier et la peur des effets secondaires potentiels. Le remboursement et la connaissance d’un antécédent de méningite dans l’entourage étaient liés significativement avec la vaccination dans notre population d’étude. En revanche, il n’y avait pas de différence significative entre le niveau d’étude ou l’appartenance au milieu médical et la vaccination. L’éradication des IIM est un enjeux majeur des sociétés savantes : l’OMS crée la campagne « vaincre la méningite d’ici 2030 » et l’HAS, en 2024, recommande la mise en place d’un schéma vaccinal couvrant les sérogroupes A, B, C, W et Y chez les nourrissons, les adolescents et jeunes adultes. Ainsi, les médecins généralistes ont un rôle crucial dans l’information et la promotion de la vaccination anti-méningococcique.
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  • HAL Id : dumas-04846636 , version 1

Citer

Marie Negroni. Freins et leviers à la vaccination contre les infections invasives à méningocoque B (Bexsero®) chez l’enfant : étude sur une population consultant aux urgences pédiatriques du CHU de Caen. Médecine humaine et pathologie. 2024. ⟨dumas-04846636⟩
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