Study of methods of Deprescribing Z-Drugs by General Practitioners In Seine-Maritime and Eure
Étude des Méthodes de Déprescription des Hypnotiques-en-Z par les Médecins généralistes de Seine Maritime et de l’Eure
Résumé
Background:
The use of benzodiazepine hypnotics presents public health concerns due to risks of dependence and side effects. General practitioners often overlook the need for deprescribing these medications. Objective: This qualitative study aims to explore the perceptions, practices, and barriers faced by general practitioners in Seine-Maritime and Eure regarding the deprescribing of benzodiazepine hypnotics.
Methodology:
Semi-structured interviews were conducted with general practitioners to gather their experiences and opinions on deprescribing. Data were analyzed using a thematic approach.
Results:
Findings indicate various factors influencing deprescribing, including the doctor-patient relationship, lack of training on deprescribing, and fear of patient reactions. Physicians also express concerns about alternatives to hypnotics and managing insomnia symptoms.
Conclusion:
Deprescribing benzodiazepine hypnotics requires increased awareness and support for general practitioners. Targeted training and adequate resources could facilitate this process and improve patient care.
The use of benzodiazepine hypnotics presents public health concerns due to risks of dependence and side effects. General practitioners often overlook the need for deprescribing these medications. Objective: This qualitative study aims to explore the perceptions, practices, and barriers faced by general practitioners in Seine-Maritime and Eure regarding the deprescribing of benzodiazepine hypnotics.
Methodology:
Semi-structured interviews were conducted with general practitioners to gather their experiences and opinions on deprescribing. Data were analyzed using a thematic approach.
Results:
Findings indicate various factors influencing deprescribing, including the doctor-patient relationship, lack of training on deprescribing, and fear of patient reactions. Physicians also express concerns about alternatives to hypnotics and managing insomnia symptoms.
Conclusion:
Deprescribing benzodiazepine hypnotics requires increased awareness and support for general practitioners. Targeted training and adequate resources could facilitate this process and improve patient care.
Contextualisation
L’insomnie est le principal trouble du sommeil en France et l’un des principaux motifs de consultation en médecine générale. Le ZOPICLONE et le ZOLPIDEM font partie des quelques molécules disposant de l’AMM dans l’insomnie sévère à court terme. Leur déprescription se heurte à de nombreux freins et difficultés. Objectifs L’objectif principal était d’explorer comment les médecins généralistes (MG) conçoivent-ils ou abordent-ils la déprescription des hypnotiques en Z en pratique courante. L’objectif secondaire était d’analyser comment les MG conçoivent-ils la déprescription au sens large .
Méthodes
Une étude qualitative avec 12 entretiens semi-dirigés a été menés auprès des MG, utilisant la technique de l'échantillonnage en variation. Les entretiens ont été menés jusqu’à saturation des données, codés avec les verbatims via le logiciel NVIVO. Les données ont été analysés, après triangulation, puis classées en analyse thématique. Résultats obtenus ou attendus Les entretiens ont mis en évidence près de 140 méthodes, réparties en 11 grands thèmes. L’ensemble de ces méthodes a également été classé selon la marge de manœuvre du médecin pour chacune d’entre elles en méthodes dites active, passive ou coopérative. Parmi ces grands thèmes était retrouvé la posture du médecin, ses conceptions, la relation médecin-malade, le sevrage médicamenteux, la gestion temporelle, l’éducation thérapeutique avec l’empowerment ou encore la responsabilisation du patient.
Discussion
Plus de la moitié des méthodes ne sont pas totalement du ressort du MG, pouvant expliquer certaines difficultés ressenties. La diversité des méthodes permet une large palette de stratégies et une déprescription personnalisée. Cependant les MG verbalisaient plusieurs situations d’impasses, illustrant la non-faisabilité de la déprescription dans certains cas. Les forces de l’étude étaient : l’investigateur formé à la méthode qualitative, l’échantillonnage en variation maximale, le recueil des données jusqu’à saturation et leur triangulation, la tenue d’un journal de bord et l’adaptation du guide d’entretien au cours de l’étude. Les limites de l’étude étaient l’élaboration du codage a postériori des entretiens et le non-test préalable du questionnaire. Conclusion et perspectives L’ensemble des méthodes de déprescription des hypnotiques en Z démontrait des mécanismes d’adaptation des médecins. Le tableau théorique, illustrant les thèmes, élaboré au cours de travail, pourrait être complété et appliqué à d’autres classes thérapeutiques.
L’insomnie est le principal trouble du sommeil en France et l’un des principaux motifs de consultation en médecine générale. Le ZOPICLONE et le ZOLPIDEM font partie des quelques molécules disposant de l’AMM dans l’insomnie sévère à court terme. Leur déprescription se heurte à de nombreux freins et difficultés. Objectifs L’objectif principal était d’explorer comment les médecins généralistes (MG) conçoivent-ils ou abordent-ils la déprescription des hypnotiques en Z en pratique courante. L’objectif secondaire était d’analyser comment les MG conçoivent-ils la déprescription au sens large .
Méthodes
Une étude qualitative avec 12 entretiens semi-dirigés a été menés auprès des MG, utilisant la technique de l'échantillonnage en variation. Les entretiens ont été menés jusqu’à saturation des données, codés avec les verbatims via le logiciel NVIVO. Les données ont été analysés, après triangulation, puis classées en analyse thématique. Résultats obtenus ou attendus Les entretiens ont mis en évidence près de 140 méthodes, réparties en 11 grands thèmes. L’ensemble de ces méthodes a également été classé selon la marge de manœuvre du médecin pour chacune d’entre elles en méthodes dites active, passive ou coopérative. Parmi ces grands thèmes était retrouvé la posture du médecin, ses conceptions, la relation médecin-malade, le sevrage médicamenteux, la gestion temporelle, l’éducation thérapeutique avec l’empowerment ou encore la responsabilisation du patient.
Discussion
Plus de la moitié des méthodes ne sont pas totalement du ressort du MG, pouvant expliquer certaines difficultés ressenties. La diversité des méthodes permet une large palette de stratégies et une déprescription personnalisée. Cependant les MG verbalisaient plusieurs situations d’impasses, illustrant la non-faisabilité de la déprescription dans certains cas. Les forces de l’étude étaient : l’investigateur formé à la méthode qualitative, l’échantillonnage en variation maximale, le recueil des données jusqu’à saturation et leur triangulation, la tenue d’un journal de bord et l’adaptation du guide d’entretien au cours de l’étude. Les limites de l’étude étaient l’élaboration du codage a postériori des entretiens et le non-test préalable du questionnaire. Conclusion et perspectives L’ensemble des méthodes de déprescription des hypnotiques en Z démontrait des mécanismes d’adaptation des médecins. Le tableau théorique, illustrant les thèmes, élaboré au cours de travail, pourrait être complété et appliqué à d’autres classes thérapeutiques.
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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