Le bruit est un facteur quotidien avec lequel le chirurgien-dentiste actuel doit composer. Dans cette étude, nous nous sommes intéressée à la pollution sonore d'un milieu particulier de l'activité de chirurgien-dentiste : une salle de travaux pratiques dans une faculté d'odontologie. L'objectif était de savoir si les nuisances sonores pouvaient dépasser les seuils réglementaires de la législation. À travers l'utilisation de deux outils différents, nous avons relevé des valeurs inférieures aux seuils règlementaires. Néanmoins, nous avons été confrontée à des contraintes méthodologiques qu'il serait intéressant d'améliorer dans le but de réitérer cette expérience à une échelle plus importante. L'évolution des technologies actuelles n'a pas encore amené de grandes révolutions dans le domaine de la réduction de la pollution sonore dans ce secteur d'activité. Pourtant, même si les niveaux sonores enregistrés n'atteignent pas les seuils règlementaires pour lesquels des actions préventives sont obligatoires, le bruit n'en demeure pas moins désagréable et source de maux divers. Nous avons donc conclu qu'une action préventive précoce, dès l'entrée dans le cursus des études de chirurgien-dentiste, pourrait être intéressante. D'autres expériences avec des protocoles et instruments de mesure différents doivent permettre d'avancer sur ce thème.