Les collectifs participant des mouvements de repaysannisation : quel mode d'habiter le paysage ? - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2016

Les collectifs participant des mouvements de repaysannisation : quel mode d'habiter le paysage ?

Résumé

The emergence of a repeasantization movement in France has been observed in the recent years. It can be seen in international communities where a lot of different practices are being developed. These neo-farmers represent one of the current illustrations of the several thousand-year-old way of thinking, the agro-pastoral myth. Their commitment is also an answer to the ecological problems of our contemporary society. This Back-To-The-Land movement run by communities, in the so-called “agrarian communities” places, seems to try out a new relationship with our environment: in contrast with the “land exploitation” and the “soil occupation” they seem to “live differently in the landscape” under the terms of Jean-Marc Besse. On the one hand, this essay wonders about the link between the inhabitants of these “agrarian communities” and the landscape that surrounds them and on the other hand it tries to describe the “earth scarring” left by their lives and activities over their environment, i.e. the physical structures that characterize these places. In order to give answers to these issues, a systemic landscape study has been made during immersive stays of a dozen days in five agrarian communities in different French localities.
Un mouvement de repaysannisation est constaté en France ces dernières années. Il se traduit entre autres par des installations collectives sur des lieux où une multiplicité d’usages sont développés. Ces néo-paysans constituent une des manifestations actuelles d’un courant de pensée plusieurs fois millénaire, le mythe pastoral. Leur engagement constitue aussi une réponse aux problèmes d’ordre écologique auxquels est confrontée la société contemporaine. Ce mouvement de retour à la terre par des collectifs, dans des lieux que nous dénommons les « milieux libres paysans », semble expérimenter un nouveau lien à l’environnement : a contrario « d’exploiter la terre » et « d’occuper le sol », ils semblent « habiter autrement le paysage » selon les termes de Jean-Marc Besse. Le présent mémoire s’interroge d’une part sur le lien que les habitants des « milieux libres paysans » entretiennent avec le paysage qui les entoure et d’autre part cherche à décrire les « traces laissées sur la terre » par leurs vies et leurs activités sur leur environnement ou, autrement dit, les structures physiques qui caractérisent ces lieux. Pour répondre à ces questionnements, une étude systémique du paysage a été réalisée au cours de plusieurs séjours d’une douzaine de jours en immersion dans cinq milieux libres paysans répartis dans différents terroirs de France.
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Dates et versions

dumas-01389474 , version 1 (28-10-2016)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-01389474 , version 1

Citer

Lothaire de Galzain. Les collectifs participant des mouvements de repaysannisation : quel mode d'habiter le paysage ?. Sciences agricoles. 2016. ⟨dumas-01389474⟩
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