IRM de diffusion : étude métrologique du biomarqueur « Coefficient Apparent de Diffusion » sur fantômes et ganglions lymphatiques cervicaux de volontaires sains
Résumé
OBJECTIF : Évaluer la fiabilité de la mesure du Coefficient Apparent de Diffusion (ADC), in vitro et sur les ganglions lymphatiques cervicaux de volontaires sains.
MÉTHODES : Cette étude expérimentale a été menée à Nice, France, en 2016 sur une IRM 1,5T. Nous avons utilisé un fantôme d’eau glacée pour évaluer la mesure d’ADC par rapport à une valeur de référence connue, selon les recommandations de la QIBA (Quantitative Imaging Biomarker Alliance), et un fantôme composé de 6 sphères de 10 à 37mm de diamètre contenant une eau à température ambiante pour évaluer l’influence de la taille lésionnelle sur la mesure d’ADC. Treize volontaires sains ont été inclus pour évaluer la reproductibilité inter et intra-observateur de la mesure, faite par contourage volumique par 2 opérateurs sur 54 ganglions lymphatiques cervicaux.
RÉSULTATS : La fiabilité de la mesure d’ADC était proche des recommandations de la QIBA, avec une erreur de mesure inférieure à 4,3%. La dépendance spatiale de la mesure était élevée, comme attendu, en raison du biais de non linéarité des gradients (jusqu’à 24% d’erreur à 8cm de l’isocentre magnétique). La variabilité et l’erreur de mesure augmentaient avec la petite taille des cibles, par effet de volume partiel (erreur relative atteignant 12,8%). Les ganglions cervicaux normaux avaient un ADC moyen de 0,87.10-3 ± 0,12.10-3 mm²/s avec une bonne reproductibilité intra observateur de la mesure. Il existait une variabilité inter observateur de 5,5% due à la variabilité de la segmentation.
CONCLUSION : Si l’ADC semble prometteur en imagerie cancérologique, des avancées technologiques et la réalisation de contrôle qualité systématiques semblent nécessaire pour assurer une utilisation appropriée de ce biomarqueur.
MÉTHODES : Cette étude expérimentale a été menée à Nice, France, en 2016 sur une IRM 1,5T. Nous avons utilisé un fantôme d’eau glacée pour évaluer la mesure d’ADC par rapport à une valeur de référence connue, selon les recommandations de la QIBA (Quantitative Imaging Biomarker Alliance), et un fantôme composé de 6 sphères de 10 à 37mm de diamètre contenant une eau à température ambiante pour évaluer l’influence de la taille lésionnelle sur la mesure d’ADC. Treize volontaires sains ont été inclus pour évaluer la reproductibilité inter et intra-observateur de la mesure, faite par contourage volumique par 2 opérateurs sur 54 ganglions lymphatiques cervicaux.
RÉSULTATS : La fiabilité de la mesure d’ADC était proche des recommandations de la QIBA, avec une erreur de mesure inférieure à 4,3%. La dépendance spatiale de la mesure était élevée, comme attendu, en raison du biais de non linéarité des gradients (jusqu’à 24% d’erreur à 8cm de l’isocentre magnétique). La variabilité et l’erreur de mesure augmentaient avec la petite taille des cibles, par effet de volume partiel (erreur relative atteignant 12,8%). Les ganglions cervicaux normaux avaient un ADC moyen de 0,87.10-3 ± 0,12.10-3 mm²/s avec une bonne reproductibilité intra observateur de la mesure. Il existait une variabilité inter observateur de 5,5% due à la variabilité de la segmentation.
CONCLUSION : Si l’ADC semble prometteur en imagerie cancérologique, des avancées technologiques et la réalisation de contrôle qualité systématiques semblent nécessaire pour assurer une utilisation appropriée de ce biomarqueur.
Domaines
Médecine humaine et pathologie
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