Ce travail de recherche part du postulat que l’écriture est une activité complexe qui suppose de nombreuses sous-tâches. Cette complexité est problématique pour l’élève qui a des difficultés à assumer l’ensemble de la tâche. Dès lors, nous posons l’hypothèse des interactions sociales comme outils d’étayage en vue de réduire la charge cognitive de l’élève. L’expérience est menée en classe de cinquième dans le cadre d’un exercice d’écriture collaborative autour de l’écriture d’un conte merveilleux. Les apports d’un tel dispositif sont réels et dépassent l’attente initiale : l’activité est facilitée par le travail à plusieurs mains, motivation et autonomie sont favorisées. Mais le travail de groupe pose également un certain nombre d’interrogations : la difficulté à concilier vision personnelle et travail de groupe, la question de l’évaluation individuelle de l’élève et la problématique de l’entente au sein du groupe.