L'auteure s'intéresse à trois récits de voyages écrits par des femmes, à la fin du XIXe siècle, et dont la particularité est de comprendre le mot « parisienne » dans le titre. Les œuvres sont : Louise Bourbonnaud, Les Indes et l’Extrême-Orient, Impressions de voyage d’une Parisienne, Paris, chez l’auteur, 1888 ; Laure Durand-Fardel, De Marseille à Shanghai et Yedo, Récits d’une Parisienne, Paris, Hachette, 2e édition, 1881 ; Adèle Toussaint-Samson, Une Parisienne au Brésil, Paris, P. Ollendorff, 1883. Ce travail veut déterminer si le récit de voyage féminin, rédigé dans un contexte d'apparition de mouvements de libération des femmes, favorise cette émancipation ou renforce l'ordre social établi et les stéréotypes. Le mémoire propose une analyse critique et comparée des œuvres. La première partie précise le contexte historique de la fin du XIXe siècle et présente les œuvres retenues ainsi que le genre de la littérature de voyage. Ensuite, l'auteure présente la littérature de voyage féminine et s'interroge sur le caractère féministe ou non des récits rédigés par des femmes. La troisième partie est consacrée à la réception de ces œuvres et à leur portée.