L'investissement de la cinquième façade et le développement vertical de la ville
Résumé
Selon l'ONU, près de 70 % de la population mondiale vivra en ville d'ici 2050. Contre « seulement » 55 % aujourd'hui. Une journaliste du site Futura science nous explique que selon des études satellites, dans le monde, entre les années 1985 et 2015, l’urbanisation des villes a consommé 10.000 km² de terre par an. La surface terrestre urbanisée par les villes a atteint plus de 650.000 km² en 2015 alors qu’elle était de l’ordre de 360.000 km² en 1985. Le taux d’urbanisation a été estimé à quatre fois supérieures à ce qui avait été prévu. Elle explique que si l’urbanisation continue de croitre similairement aux dernières années, mondialement, la surface urbanisée par les villes pourrait atteindre 1.6 millions de km² en 2100 selon des projections de chercheurs de l’université du Delaware. Ces chiffres et ces données m’ont interpellés et m’ont poussé à me questionner sur une réappropriation des toits pour urbaniser verticalement et consommer moins d’espace. En effet, la demande des citoyens à vivre en ville est grandissante. Le problème étant que plus la densité urbaine est élevée, plus l’étalement urbain est croissant. Ainsi, actuellement, les ambitions gouvernementales sont claires sur le fait de devoir urgemment repenser nos façon de consommer l’espace en repensant nos aménagements urbains et en essayant de respecter à terme une zéro artificialisation nette.
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