Gérer les mobilités transfrontalières France-Luxembourg par la coopération : étude de cas du projet Place de l'Étoile
Résumé
La gestion du trafic est une préoccupation centrale pour le Luxembourg, à l’instar des questions environnementales et de santé publiques que cela entraîne. Le gouvernement a donc mis en place plusieurs mesures visant à encourager le développement des modes de transport alternatifs à la voiture. Pour le transport de personnes, les transports en commun ainsi que la multi-mobilité et la mobilité électrique sont hautement encouragés. Des mesures nationales et européennes permettent aux entreprises et à la société civile de bénéficier de différentes formes de soutien afin de les accompagner dans leurs démarches. Il s’agit d’améliorer la situation actuelle des flux en optimisant d’abord la gestion des voitures individuelles, dont « 250 000 sièges automobiles libres entrent chaque matin dans l’agglomération de la ville de Luxembourg », et en parallèle de favoriser les modes alternatifs. L’amélioration globale entre 2017 et 2025 consiste à réduire la congestion aux heures de pointe, tout en considérant une augmentation des flux de 20%. Cela se traduit par une diminution du nombre de conducteurs et une augmentation du nombre de passagers pour la voiture individuelle, et d’une augmentation générale de l’utilisation des transports en commun, marche à pied et vélo. Les objectifs du gouvernement s’organisent en 3 catégories : les parts modales des déplacements domicile-travail, le taux d’occupation des voitures et les parts modales des déplacements domicile-école.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)