« Pendant trois mois, trois mois dont chaque jour durait un siècle ! ». Temps phénoménologique et temps mécanique dans <i>Vingt mille lieues sous les mers</i> de Jules Verne - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2021

« Pendant trois mois, trois mois dont chaque jour durait un siècle ! ». Temps phénoménologique et temps mécanique dans Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne

Résumé

Jules Verne, as the father of the scientific novel, is the ideal author to be interested in the relationship between a quantifiable temporality and a temporality that escapes positive science. Twenty thousand leagues under the sea is presented as the novel that highlights the gap between phenomenological time and mechanical time, given that fiction takes place in a closed place, the Nautilus. Moreover, the vernian work seems to combine the temporality of the realistic novel with that of the adventure novel and the fantastic novel. In other words, Jules Verne mixes everyday life, habit and banality with the exceptional, the event and the extraordinary. Finally, one of the paradoxes of Twenty thousand leagues under the sea lies in the fact that it creates a daily life within the extraordinary while opening up a new temporality that allows the reader to escape his daily life.
Jules Verne, en tant que père du roman scientifique, est l’auteur idéal pour s’intéresser à la relation qui unit une temporalité quantifiable à une temporalité qui échappe à la science positive, à une période de mutations profondes de la conception du temps. Vingt mille lieues sous les mers se présente comme le roman mettant le plus en avant l’écart existant entre le temps phénoménologique et le temps mécanique étant donné que la fiction se passe dans un lieu clos, le Nautilus. De plus, l’œuvre vernienne semble réunir la temporalité du roman réaliste à celle du roman d’aventure et du roman fantastique. Autrement dit, Jules Verne mêle le quotidien, l’habitude et la banalité à l’exceptionnel, l’événement et le hors du commun. Finalement, l’un des paradoxes de Vingt mille lieues sous les mers réside dans le fait qu’il crée une quotidienneté au sein de l’extraordinaire tout en ouvrant sur une nouvelle temporalité qui permet au lecteur d’échapper à son quotidien.

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Dates et versions

dumas-03379732 , version 1 (15-10-2021)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-03379732 , version 1

Citer

Anaïs Valla. « Pendant trois mois, trois mois dont chaque jour durait un siècle ! ». Temps phénoménologique et temps mécanique dans Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne. Littératures. 2021. ⟨dumas-03379732⟩
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