La lecture des écrits de Constantin Stanislavski parcourt la trajectoire d’Antoine Vitez, depuis ses débuts au Théâtre de l’Atelier dans les années 1950 à sa nomination à la tête de la Comédie-Française à la fin des années 1990. Si cette relation irrigue son travail de pédagogue et de metteur en scène, elle familiarise les acteurs et le public français vis-à-vis des acquis du système de l’incarnation et du Théâtre d’art de Moscou accessible à tous. Tâchant de restituer autant que de rectifier ces écarts de traduction et de transmission, ce travail explore un premier pan de la pédagogie-mise en scène vitezienne de l’acteur.