Teenagers’ expectations and needs about the way their general practitioner deals with their relational and sexual education issues
Les attentes et les besoins des adolescents sur l’abord de leur éducation affective et sexuelle par leur médecin traitant généraliste
Résumé
Background : In spite of a great number of prevention campaigns, the number of abortions and the number of sexually transmitted diseases remain stable if not increasing on Reunion Island.
Method : Qualitative study thanks to semi-directed interviews of teenagers aged from 18 to 20 years old on Reunion Island.
Results : Teenagers feel they aren't informed enough about relational and sexual education. They need information about physical changes during puberty, about contraception, about bullying, about sexual inclination, about the first sexual intercourse. Teenagers are ready to talk to their general practitioner if he first builds a climate of trust and sets the first step. Shyness, the fear to be judged and their parents' presence usually prevent teenagers to express themselves.
Conclusion : The GP isn't usually considered to be a resourceful person in terms of sexuality.However teenagers feel ready to chat with him or her about sexual relationships. Some teenagers regret the lack of instructors in sexual education matters and have no family help. The main obstacle is the lack of communication between teenagers and caregivers.
Introduction : Malgré de nombreuses campagnes de prévention, le nombre d’interruption volontaire de grossesse (IVG) et le nombre de maladies sexuellement transmissibles reste stable voir en hausse à La Réunion.
Méthode : Étude qualitative par entretiens semi-dirigés, à des adolescents de 18 à 20 ans à l’île de la Réunion.
Résultats : Les adolescents ne se sentent pas assez renseignés en termes d’éducation affective et sexuelle. Ils ont besoin d’aide sur des sujets comme les changements physiques lors de la puberté, la contraception, le harcèlement, l’orientation sexuelle, le premier rapport sexuel. Les adolescents sont prêts à parler à leur médecin généraliste traitant si celui- ci crée un climat de confiance au préalable et fait le premier pas. Leurs principaux freins des adolescents sont la timidité, la peur d’être jugé, la présence des parents.
Conclusion : Le médecin généraliste traitant n’est au premier abord pas considéré comme une personne ressource en termes de sexualité. Le frein principal est le manque de communication entre les adolescents et le soignant.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)