Le « media culpa » des youtubeurs en crise : étude des « vidéos d’excuse » françaises et anglophones (2016-2022)
Résumé
« EIles semblent sortir de la ligne éditoriale adoptée par les influenceurs tant leur contenu montre des personnages abattus et au bord des larmes. »
Depuis la fin des années 2010, les youtubers sont de plus en plus nombreux à effectuer leur « media culpa » en publiant ce que les internautes appellent des « apology video », ou « vidéo d'excuse » en français. Si le caractère inédit de ce genre de vidéo intrigue, c'est probablement le processus hérité de la religion dans lequel elle s'inscrit qui interroge : celui du repentir.
En présentant leurs excuses, les youtubers admettent leur responsabilité à l’égard de l'offense commise et souhaitent se racheter auprès des victimes. Seulement, ce n'est pas le cas de tous les usagers reconnus de la plateforme. La « vidéo d'excuse » viendrait donc servir d'autres motivations. Ce constat remet ainsi non seulement en question la sémantique de « la vidéo d'excuse » mais aussi la posture de l'influenceur.
Une problématique majeure se pose : dans quelle mesure la « vidéo d'excuse » est-elle susceptible de mettre à l'épreuve la sincérité du créateur de contenu dans son processus de repentir ? C'est à cette question que le présent mémoire tentera de répondre à travers l'analyse sémiologique d'un corpus placé sous le signe de la bi-culturalité.
Depuis la fin des années 2010, les youtubers sont de plus en plus nombreux à effectuer leur « media culpa » en publiant ce que les internautes appellent des « apology video », ou « vidéo d'excuse » en français. Si le caractère inédit de ce genre de vidéo intrigue, c'est probablement le processus hérité de la religion dans lequel elle s'inscrit qui interroge : celui du repentir.
En présentant leurs excuses, les youtubers admettent leur responsabilité à l’égard de l'offense commise et souhaitent se racheter auprès des victimes. Seulement, ce n'est pas le cas de tous les usagers reconnus de la plateforme. La « vidéo d'excuse » viendrait donc servir d'autres motivations. Ce constat remet ainsi non seulement en question la sémantique de « la vidéo d'excuse » mais aussi la posture de l'influenceur.
Une problématique majeure se pose : dans quelle mesure la « vidéo d'excuse » est-elle susceptible de mettre à l'épreuve la sincérité du créateur de contenu dans son processus de repentir ? C'est à cette question que le présent mémoire tentera de répondre à travers l'analyse sémiologique d'un corpus placé sous le signe de la bi-culturalité.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
Licence : Copyright (Tous droits réservés)
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