29 août 2005. Un ouragan. Katrina. Des brèches dans les protections techniques. Des dévastations. Une ville inondée. Des citoyens sur les toits de leurs maisons demandant désespérément de l’aide en agitant des drapeaux. Des milliards de dollars de dommages et des milliers de morts. Cet ouragan a été le révélateur de nombreuses problématiques et vulnérabilités présentes dans la ville : le système urbain, les infrastructures, les prises de décisions, la gestion de l’eau par les digues, pompes et le pouvoir collectif des citoyens. L’idée de réduire l’empreinte urbaine de la ville et sa représentation cartographique ont suscité le débat chez le public. Parole publique qui avant Katrina, était quasi inexistante. La prise de conscience de ce système urbain, social, politique défaillant de la Nouvelle-Orléans engendra-t-elle une reconstruction de la ville à l’identique ou bien une reconstruction de la ville en prenant en compte les controverses déjà existantes avant la catastrophe ? Les citoyens auront-ils leur mot à dire face aux décisions de la gouvernance ? À l'issue de la catastrophe, la Nouvelle-Orléans deviendra-t-elle un modèle, une source d'apprentissage pour les autres villes ? Trois axes permettront de guider la réflexion : la dimension sociale et politique et la dimension urbaine avec la question des échelles (acteurs, espaces urbains).