Morts en scène
Résumé
Le mémoire s’intéresse aux galeries zoologiques des muséums, à l’évolution de leur muséographie et à ce qu’elle montre de notre rapport aux animaux. D’abord mis en scène dans des cabinets de curiosité où le merveilleux et l’extravagant priment, puis classés méthodiquement dans des galeries scientifiques, les animaux naturalisés sont par la suite incorporés dans des dioramas, imitations artificielles de leur environnement naturel. Acteur de ces mises en scène imaginées par l’homme, l’animal se retrouve totalement objectivé : tantôt objet d’étude scientifique, tantôt objet muséologique. Le mémoire s’interroge sur ces différentes échelles de représentation et d’expositions de l’animal, sur le propos pédagogique et sur ce que symboliquement elles sous-entendent, la signification et l’explication du besoin de naturaliser les animaux, de leur offrir une « seconde vie » alors même que cela est rendu possible par leur mort.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)