Ce travail de recherche porte sur la notion de transparence « radicale » dans un contexte organisationnel précis. Il détaille la manière dont cette notion s’est développée chez Alan, une entreprise en hyper-croissance, et comment elle a affecté ses pratiques RH et organisationnelles. Le cadre théorique autour de cette recherche emprunte aux sciences sociales et aux sciences de l’information et de la communication pour faire le lien entre contexte professionnel et théories autour de la transparence et ses potentiels effets pervers. La méthodologie de recherche s’appuie sur un travail d’observation de terrain, des entretiens semi-directifs ainsi qu’une analyse documentaire (pages internes, articles, pages web, grilles et tableaux). Les résultats expliquent que la transparence « radicale » nécessite de nombreuses adaptations des dispositifs culturels ainsi que techno-sémiotiques pour exister. Mais également qu’elle engendre diverses complexités qu’il convient d’adresser.