Understanding the learning curve of intestinal ultrasound in IBD : a comparative study between novice, regular and expert, the ULTRA-IBD study
Abstract
Background: Intestinal ultrasound (IUS) has emerged as a valuable tool for monitoring inflammatory bowel disease (IBD), but its reliability depends on the operator. This study aimed to assess the learning curve of IUS of a complete ultrasound novice and a gastroenterologist with formal general ultrasound training and regular IUS experience, using an expert radiologist as the gold standard. Methods: A single-center, prospective study was conducted from April 2023 to January 2024, involving 50 consecutive IBD patients undergoing three successive IUS examinations by the three different operators, who assessed disease activity using quantitative and semi-quantitative scales, as well as IUS disease activity scores based on basic IUS parameters (bowel wall thickness and stratification, Doppler signal, mesenteric fat). Inter-rater agreement was calculated using the intraclass correlation coefficient. Results: The experienced gastroenterologist demonstrated consistently good agreement with the radiologist throughout the study, while the novice showed poor agreement without a clear learning curve. A body mass index >25 kg/m2, the ileocolonic location of CD, and a history of IBD surgery significantly altered the novice’s performance. In particular, excluding patients with a history of surgery highlighted a true learning curve for the novice, with moderate-to-good agreement at the end of the study
Contexte : L'échographie intestinale (EI) semble un outil précieux pour le suivi des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI), mais est opérateur-dépendant. Cette étude visait à évaluer la courbe d'apprentissage de l'EI chez un novice en matière d'échographie et une gastro-entérologue ayant reçu une formation générale en échographie et ayant une expérience régulière de l'EI, en utilisant un radiologue expert comme gold-standard. Méthodes : Une étude prospective monocentrique a été menée d'avril 2023 à janvier 2024, portant sur 50 patients consécutifs atteints de MICI soumis à trois EI successives, chaque opérateur évaluant l'activité de la maladie à l'aide d'échelles quantitatives et de scores d'activité échographiques basés sur les éléments de base de l’EI (épaisseur et stratification de la paroi intestinale, signal Doppler, graisse mésentérique). La concordance entre les opérateurs a été calculée à l'aide du coefficient de corrélation intraclasse. Résultats : La gastroentérologue expérimentée avait une bonne concordance avec le radiologue tout au long de l'étude, tandis que le novice avait une mauvaise concordance, sans courbe d'apprentissage. Le surpoids, la localisation iléo-colique de la MC et des antécédents de chirurgie de MICI ont significativement altéré les performances du novice. L'exclusion des patients ayant des antécédents chirurgicaux a permis l’obtention d’une véritable courbe d'apprentissage pour le novice, avec une concordance modérée à bonne à la fin de l'étude. Conclusion : Une formation en échographie générale et quelques centaines EI d'expérience permettent un bon accord avec un radiologue expert chez les patients atteints de MICI. Les novices ont besoin d'une formation complète et de plus de 50 examens d'expérience, bien qu'une forte courbe d'apprentissage soit observée avec moins de 40 examens chez des patients qui n'ont jamais été opérés. Ces résultats ont un intérêt pour la formation, en soulignant la difficulté des performances techniques des MICI plutôt que de l'interprétation de leurs images.
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