Dans le domaine de la conservation du patrimoine, protéger les objets historiques et culturels est crucial pour les générations présentes et futures. Face à une conscience environnementale croissante, les musées révisent leurs pratiques pour réduire leur empreinte carbone et leur consommation énergétique, notamment en se tournant vers des matériaux bio-sourcés issus de ressources renouvelables pour remplacer les matériaux non écologiques. Alignés avec les principes d’éco-conception et de durabilité, ces matériaux offrent une alternative écologique prometteuse. Leur utilisation pourrait réduire l'empreinte carbone des opérations de conservation tout en favorisant la réutilisation et le recyclage, s'inscrivant dans une démarche plus large de modernisation au sein des institutions culturelles. Ce travail se concentre sur l’évaluation de matériaux bio-sourcés non transformés, tels que l’elancrin® (fibre de coco) et le kapok, ainsi que des co-produits comme les cosses de céréales et des matériaux recyclés comme la fibre textile. Testés chimiquement et mécaniquement, ces matériaux ont été analysés pour évaluer leur compatibilité chimique avec les objets du patrimoine et leur capacité à assurer un maintien et un support adéquats lors du transport. L’étude vise à déterminer leur efficacité en termes de protection, de durabilité et d’impact environnemental, tout en contribuant à l'évolution des pratiques de conservation vers des solutions plus durables.