La France traverse une crise politique et écologique. La première est notamment due à une crise de légitimité et à une crise de la représentativité. Les citoyens ne croient plus en la sphère politique trop éloignée des réalités territoriales. En plus de ce sentiment, une prise de conscience écologique se développe en France. Pour répondre à ces deux phénomènes, la participation citoyenne prend de plus en plus d’ampleur. Cela est particulièrement vrai dans les domaines de l'aménagement du territoire. La concertation est la forme qui revient le plus souvent. Elle s’applique à plusieurs échelles allant du niveau national, voire européen, jusqu’à l'échelle locale des communes. En effet, les citoyens sont de plus en plus vigilants et intéressés par les potentiels impacts des projets sur leur territoire. Cela conduit de plus en plus de municipalités à faire appel à la participation citoyenne pour étudier ces impacts et notamment ceux touchant à l’environnement. Ce mémoire a donc pour objectif d’étudier le lien entre les projets de maîtrise d'œuvre, l’écologie et la concertation, les côtés positifs mais également les limites. Pour cela, un état de l’art est présenté ainsi que deux projets concrets. Différents principes de concertations sont exposés et leurs liens avec de nombreux champs du domaine de l’écologie sont étudiés. Cette étude en présente les résultats, les côtés positifs et les limites. Elle se penche également sur des pistes d’améliorations.