Avec le réchauchement climatique global, l'effet positif de l'îlot de chaleur urbain dans les agglomérations au climat tempéré est remis en cause à long terme. La végétalisation des villes est une solution avancée pour réguler le microclimat urbain. Dans un contexte de densification urbaine, l'utilisation massive des enveloppes végétales de bâtiments, notamment sur les façades, est envisagée. Actuellement, L'outil de simulation du microclimat urbain développé au CERMA ne dispose pas de modèle adapté pour prendre en compte ces dispositifs et évaluer leur efficacité. Après une étude bibliographique de la modélisation climatique des enveloppes végétales, il apparaît que les caractéristiques radiatives de courte longueur d'onde des couvertures végétales sont des paramètres décisifs pour déterminer leur comportement hygrothermique. Nous avons utilisé une représentation géométrique réaliste, à l'échelle de la feuille, afin de réaliser des simulations radiatives et de mettre en évidence les facteurs les plus déterminants. L'analyse statistique des résultats nous a conduits à développer un modèle physique simplifié permettant d'évaluer la transmittivité et la réflectivité d'une couverture végétale de façade en fonction de sa géométrie et des propriétés optiques de ses feuilles.