Se loger à Saint-Laurent du Maroni : entre droit au logement et art d'habiter. Entre politiques publiques et informalités
Résumé
La Guyane française est, depuis les années 1980, en pleine transition démographique. L’expansion urbaine de la ville de Saint-Laurent du Maroni en témoigne de manière flagrante. Face à elle, une multiplicité de politiques publiques, d’acteurs et de professionnels en décalage avec la réalité du territoire et dont l’expertise ne permet pas de produire suffisamment rapidement une ville adaptée aux besoins actuels. Depuis la colonisation pénitentiaire, puis la départementalisation, ou encore la décentralisation la ville subie un réel mal-développement de la production formelle de la ville. De ces échecs sont nés les quartiers spontanés, des quartiers synonymes de précarité, qui mettent en péril l’aménagement de la ville et dans lesquels vivent aujourd’hui au moins un tiers de la population. Alors, comment répondre à une crise perpétuelle du logement et de ses institutions, en s’appuyant sur les outils existants et les intelligences informelles ?
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)