Les constructions sont les propres de l’Homme : il vit pour concevoir, bâtir, créer toujours plus de nouvelles expériences de vies ou de moments privilégiés. Le cycle mémoriel introduit son histoire, son contexte, sa temporalité et ses aspirations. Mais l’Homme détruit aussi, ses propres constructions et celles de son rival, pour en retirer la force qu’il n’avait pas jusqu’à présent. On construit et déconstruit toujours plus un monde dans lequel la vie ne fait qu’osciller entre sentiments et raison, envies et devoirs. Les monuments, le vandalisme, les valeurs, les incendies, l’émotion, le symbolisme, les conflits de pouvoirs, les changements de mœurs : voici autant de sujets que le patrimoine nous amène à entrevoir ici, sans plus ni moins offrir une ouverture de l’esprit à la transcendance de ce qui est plus grand et important que nous. Cet écrit n’a que pour seule prétention l’envie de comprendre ce cycle éternel de bâtisseurs et de destructeurs qui chevauchent éternellement la dimension du sensible, de l’identité, de l’humanité.