Les différents rapports du GIEC qui se succèdent sont formels, il faut vite changer notre manière de vivre, sans quoi notre monde deviendra invivable. Différents mouvements tentent de déconstruire et de combattre les idéologies dominantes et destructrices pour notre planète. Car il ne s’agit pas de simplement repenser une adaptation écologique, le mal est plus profond. C’est une longue histoire qui m’amène à me penser hors de la nature. Il y a donc les anticapitalistes, les anticolonialistes, les féministes, les queer, … mais aussi les écoféministes. C’est ce dernier mouvement qui m’a interpellé pour son exhaustivité. Il séduit beaucoup des étudiantes comme moi, soulagées de pouvoir lier un combat écologique et féministe. Comment lier théories et pratiques ? Comment passer de la théorie à la pratique ? Je cherche donc à comprendre comment les écoféminismes peuvent proposer cette architecture compagne et s’ils peuvent aider au tournant architectural nécessaire face à la crise climatique et environnementale que l’on vit.