La portabilité comme écriture du poids du quotidien ? Présence des caméras numériques légères dans quatre films : <i>Demain et encore demain</i> (1997) de Dominique Cabrera, <i>Vacances prolongées</i> (2000) de Johan van der Keuken, <i>Entering indifference</i> (2001) de Vincent Dieutre et <i>Là-bas</i> (2006) de Chantal Akerman - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2023

La portabilité comme écriture du poids du quotidien ? Présence des caméras numériques légères dans quatre films : Demain et encore demain (1997) de Dominique Cabrera, Vacances prolongées (2000) de Johan van der Keuken, Entering indifference (2001) de Vincent Dieutre et Là-bas (2006) de Chantal Akerman

Résumé

La portabilité des caméras numériques légères mérite d’être interrogée selon différents points de vue : esthétique, technique et historique. Certains « filmeurs » portent avec eux le poids de ces différents regards, un poids imaginaire, mais aussi physique. Nous nous proposons d’étudier dans ce mémoire les regards de quatre filmeurs (Chantal Akerman, Dominique Cabrera, Vincent Dieutre et Johan van der Keuken) ayant utilisé des caméras légères au tournant du millénaire comme subterfuge pour s’interroger sur eux-mêmes et sur leur propre pratique. Plus particulièrement, nous étudions leur écriture, afin de nous engager dans les formes filmiques qu’ils déploient alors. Les films que nous avons choisi d’étudier semblent particulièrement illustrer la façon dont la portabilité du matériel cinématographique se double souvent de sa propre mise en scène. En effet, le fait de pouvoir faire voir et entendre le travail en cours du filmeur dans des conditions inédites souligne le caractère désirable de la portabilité : les filmeurs donnent ainsi à voir leur écriture dans le dévoilement de leur inscription dans une histoire des formes et des techniques cinématographiques.
La portabilità delle camere digitali leggere merita di essere esaminata da diversi punti di vista: estetico, tecnico e storico. Alcuni filmmaker portano con sé il peso di queste diverse prospettive, un peso che è sia immaginario che fisico. In questa tesi ci proponiamo di studiare il punto di vista di quattro cineasti (Chantal Akerman, Dominique Cabrer a, Vincent Dieutre e Johan van der Keuken) che, all'inizio del millennio, hanno utilizzato le camere leggere come sotterfugio per mettere in discussione se stessi e la propria pratica. Più specificamente, intendiamo studiare la loro scrittura, per indagare le forme filmiche che hanno sviluppato all'epoca . I film che abbiamo scelto di studiare sembrano illustrare in particolare il modo in cui la portabilità del materiale cinematografico spesso si raddoppia come la sua stessa messa in scena. In effetti, il fatto che il lavoro in corso del regista possa essere visto e ascoltato in con dizioni inedite sottolinea la natura desiderabile della portabilità: i registi rendono così visibile la loro scrittura, rivelando il loro posto in una storia di forme e tecniche cinematografiche.
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Citer

Rémi Pierre. La portabilité comme écriture du poids du quotidien ? Présence des caméras numériques légères dans quatre films : Demain et encore demain (1997) de Dominique Cabrera, Vacances prolongées (2000) de Johan van der Keuken, Entering indifference (2001) de Vincent Dieutre et Là-bas (2006) de Chantal Akerman. Art et histoire de l'art. 2023. ⟨dumas-04317333⟩
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