L'artificialité du décor dans le cinéma de Gregg Araki : Nowhere (1997), Mysterious Skin (2004), White Bird in a Blizzard (2014)
Résumé
Dans ce mémoire nous parcourons le cinéma de Gregg Araki en observant son travail du décor. Sa grande artificialité crée une surréalité, qui suit les émotions de ses personnages. Puis, nous avons vu que ce décor est parfois un corset social étouffant. Ensuite, comme une surface sucrée déguisant une réalité sordide. Nous avons vu que Gregg Araki précisait cette normativité comme hétéronormativité et qu’il s’inscrit dans le Camp et le Queer. L’imaginaire de l’Ailleurs déployé dans ses décors crée une mélancolie queer pour ses personnages, et malgré son artificialité déploie finalement
des pouvoirs transformatifs.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)